Sasan Esmaeili et ses collègues de l’Université de Sherbrooke au Canada ont modélisé une maquette du cosmos et créé un milieu identique à celui de l’espace. Les chercheurs y ont périodiquement exposé de la matière interstellaire à des champs magnétiques et à d’autres rayonnements, reproduisant ainsi ce qui se passe dans l’espace.
«Nous estimons que ces réactions de synthèse moléculaire ont pu jouer un rôle important dans la biogénèse et la formation des éléments de vie les plus simples dans le système solaire et être la clé de l‘apparition de la vie et de l’évolution chimique de molécules organiques dans d’autres parties de l’univers», apprend-on de l’étude publiée dans le Journal of Chemical Physics.
Cette expérience a montré qu’à l’intérieur de la maquette, des molécules constitutives d’éléments vivants avaient commencé à se former: celles d’acétylène, d’alcools, d’hydrocarbures aromatiques, de sucres qui, comme le pensaient précédemment les scientifiques, ne pouvaient se synthétiser qu’à l’intérieur de futurs systèmes stellaires.
Cela veut dire que les premières formes de vie auraient pu apparaître dans l’espace et non sur Terre, ce qui est un élément de plus en faveur de la théorie de l’origine extraterrestre de la vie, d’après les chercheurs.