Il s'agit de bactéries extrêmophiles dont les conditions de vie normale sont mortelles pour la plupart des autres organismes. Un groupe de scientifiques de l'université de Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, a étudié la vie d'organismes microscopiques en Antarctique.
Selon eux, si des microbes peuvent survivre en l'absence totale de conditions vitales, comme sur le continent blanc, des formes de vie analogues pourraient exister sur d'autres planètes.
«Les régions [de l'Antarctique, ndlr] désertiques froides, sombres et sèches abritent une diversité étonnamment riche de communautés microbiennes», a indiqué la professeure Belinda Ferrari, participant à l'étude.
Pour répondre à cette question, les chercheurs ont pris des échantillons du sol antarctique et ont étudié l'ADN des bactéries y habitant. Il s'est avéré qu'elles avaient des gènes permettant d'extraire l'hydrogène et le monoxyde de carbone de leur environnement pour survivre.
Les organismes extrêmophiles sont souvent utilisés pour comprendre la viabilité de formes de vie extraterrestre.
«Cette nouvelle compréhension, de la façon dont la vie peut encore exister dans des environnements physiquement extrêmes et privés de nutriments comme l'Antarctique, ouvre la possibilité à des gaz atmosphériques soutenant la vie sur d'autres planètes», a conclu Mme Ferrari.