Après la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, les autorités palestiniennes promettent de n'accueillir aucune délégation américaine, y compris le vice-président Mike Pence, que le Président américain envisageait à envoyer au Proche-Orient afin de discuter de la lutte contre le terrorisme.
«Sans aucun doute, les délégations américaines ne sont pas les bienvenues sur tout le territoire palestinien occupé, ainsi que le vice-président Pence. Après cette décision [de Trump], il n'y a pas de négociations avec les États-Unis, cela peut être considéré comme une déclaration de guerre contre le peuple palestinien et ses dirigeants», a déclaré le porte-parole de l'OLP.
Israël avait proclamé Jérusalem, y compris Jérusalem-Est et le centre historique de la ville, sa «capitale éternelle et indivisible», une décision qui n'a pas été reconnue par la communauté internationale. Le statut de la ville est l'un des problèmes-clés du processus de paix au Proche-Orient. Toutes les ambassades étrangères en Israël se trouvent à Tel-Aviv.
La décision de Donald Trump a provoqué une nouvelle montée de violences entre Palestiniens et Israël: depuis vendredi les heurts ont fait au moins 1.100 blessés et deux morts.