«Nous avons besoin de tout le monde parce que nous avons un pays à construire», a déclaré Gilles Simeoni, tête de liste de la coalition Pè a Corsica (Pour la Corse).
«C'est certainement l'élection la plus importante que la Corse ait jamais connue», a pour sa part estimé, lors d'un second débat sur France 3, Valérie Bozzi, à la tête de liste de droite soutenue par le parti Les Républicains.
La coalition sortie vainqueur, à laquelle participent les indépendantistes de Jean Guy Talamoni, compte en cas de victoire au deuxième tour de l'élection, remettre avec force sur la table les négociations concernant les prisonniers politiques, la co-officialité de la langue corse et le statut de résident.
Les 63 élus n'auront qu'un mandat de trois ans et demi, jusqu'en 2021, date des prochaines élections régionales.