«La résistance des cellules à une basse température et à une haute altitude augmente probablement la probabilité de pathologies malignes. Cet effet ne peut pratiquement pas être filtré par la sélection naturelle puisque la majorité des cancers apparaissent plus tard après que la plupart des gens ont eu des enfants», estime Konstantinos Voskarides, l'un des auteurs de l'étude publiée dans la revue Molecular Biology and Evolution.
À l'appui de l'hypothèse, les scientifiques citent des données tirées de statistiques mondiales. Ainsi, selon les infographies publiées sur le site EurekAlert!, les résidents des pays nordiques sont plus susceptibles de développer un cancer du poumon, du sein ou du côlon. Cette tendance est particulièrement évidente dans les pays scandinaves, où le nombre de personnes souffrant de ces tumeurs malignes est significativement plus élevé que la moyenne mondiale.