«Aux Jeux olympiques, le hockey sans la Russie — c'est comme si, lors de la prochaine Coupe du monde de football, le Brésil, l'Allemagne ou l'Espagne étaient disqualifiés. Chaque année aux Championnats du monde de hockey et aux Jeux Olympiques d'hiver, la Russie gagne ou remporte des médailles », a-t-il déclaré.
M. Amadasi a également qualifié de «chasse aux sorcières» le scandale de dopage qui touche les athlètes propres qui ne pourront pas participer aux JO sous le drapeau de leur pays en application de la récente décision du CIO. Pourtant l'expert ne perd pas l'espoir que les athlètes accepteront de concourir sous la bannière neutre.
«La participation d'une équipe neutre mais formée par des athlètes russes donnerait encore un sens important au tournoi de hockey sur la glace olympique, notamment en termes de mouvement. Cependant, ce serait un genre de compromis politique, mais c'est quelque chose d'étranger au sport, en particulier aux Jeux olympiques», a souligné l'expert.
Mardi, la commission exécutive du Comité international olympique (CIO), réunie mardi à Lausanne, en Suisse, a annoncé sa décision de suspendre le Comité olympique russe pour les Jeux olympiques d'hiver 2018 qui auront lieu du 5 au 25 février à Pyeongchang, en Corée du Sud. Les sportifs russes pourront y concourir sous la bannière neutre.