L'île indonésienne de Bali s'est dernièrement faite moins hospitalière pour ses habitants. En cause le volcan Agung qui s'est réveillé en septembre et ne cesse de menacer. 40.000 habitants ont déjà fui leur maison, mais il se trouve que certains résidents temporaires de l'île ne croient pas courir un grand risque: parmi eux, des touristes russes pour qui se photographier devant le panache du volcan semble être un divertissement assez répandu.
Pour cette jeune femme, le volcan en activité est plutôt une occasion de pratiquer le yoga dans une ambiance de «beauté incroyable».
Une autre décrit ses sentiments comme de l'«horreur, [de l']admiration, [de l']excitation, [de l']exaltation», et ce malgré le fait que des habitants l'aient mis en garde contre le danger du mont Agung, qui a déjà emporté plus d'un millier de vies en 1963.
«Le beau Agung, le voilà, majestueux, haletant, en éruption.»
«L'éruption est un événement merveilleux, énigmatique et terrifiant.»
«L'une des vue les plus impressionnantes de ma vie.»
Parmi les touristes étrangers, il y en a qui sont restés pour contempler de près le volcan qui s'est réveillé pour ensuite partager leurs impressions avec leurs abonnés. Ici, le mont Agung à quatre heures du matin, «une catastrophe naturelle incroyable, mais regrettable».
Depuis que le volcan Agung sur l'île de Bali en Indonésie s'est réveillé en septembre, les autorités, qui ont relevé au maximum le niveau d'alerte lundi dernier, ont estimé qu'un total de 100.000 habitants pourraient devoir s'éloigner afin de minimiser les éventuels risques. Des dizaines de vols ont été annulés, ce qui a touché des milliers de personnes.
En 1963, l'éruption du volcan Agung avait fait près de 1.600 morts.