«Si à l'époque nous avions pensé au conflit israélo-palestinien et aux conséquences de cette résolution, probablement, la répartition des terres aurait été différente», a-t-il souligné.
Il a aussi déclaré qu'«il n'y aura aucune solution au problème au Moyen-Orient jusqu'à ce que nous rendions tout ce que nous avons reçu par la force».
Pourtant, l'ancien conseiller a indiqué qu'«il n'y avait pas d'autre choix que d'adopter cette résolution», parce que la Seconde Guerre mondiale venait de terminer et on a «senti l'odeur de la fumée de crématoriums dans l'air».
«Quand on évalue le sang versé sur ce territoire, tu te dis: c'est dommage que nous n'ayons pas suivi le conseil de Buber [Martin Buber, philosophe israélien et autrichien, ndlr] et de ces partisans à l'époque.»
Selon lui, maintenant «de plus en plus de gens comprennent que nous devons réfléchir de façon créative, trouver une autre approche».
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Organisation des Nations unies a voté le partage de la Palestine, en 1947. Ce plan avait prévu la division de la Palestine en trois secteurs, l'un arabe, l'autre juif et le troisième, la ville de Jérusalem, international.
En mai 1948, David Ben Gourion a proclamé l'indépendance de l'État d'Israël, immédiatement attaqué par les États arabes voisins.