L'envoyé spécial du Président sud-coréen, Song Young-gil, a commenté pour Sputnik les conditions de Séoul pour passer au dialogue avec Pyongyang.
«À partir du 15 septembre, la Corée du Nord a cessé ses essais balistiques et nucléaires, mais nous ignorons pourquoi ils ont mis fin à leurs provocations: est-ce en raison de problèmes techniques ou sous la pression effectuée par les États-Unis, la Chine et la Russie? Dans tous les cas, c'est un bon signe, et si la tendance se maintient, nous serons prêts à des négociations directes avec la Corée du Nord», a-t-il expliqué dans les couloirs de la session du club de discussions Valdaï à Séoul.
Les tensions ne cessent de monter autour de la péninsule coréenne ces derniers mois, durant lesquels Pyongyang a réalisé une série inédite de tests de missiles et procédé à l'essai d'une bombe à hydrogène (bombe H).
De son côté, Séoul et Washington ont effectué une série d'exercices militaires conjoints. Par ailleurs, environ 28.000 soldats américains se trouvent en Corée du Sud sous le prétexte de la menace nord-coréenne.
Soucieuses de la stabilisation de la situation sur la péninsule coréenne, la Russie et la Chine avaient précédemment proposé à la Corée du Nord d'instaurer un moratoire sur les essais nucléaires et les tirs de missiles et, à la Corée du Sud et aux États-Unis, de s'abstenir d'organiser des exercices militaires dans la région. Cependant, Washington a fait la sourde oreille à cette initiative.