Google affirme n’avoir rien fait pour déclasser les articles de Sputnik

© AP Photo / Marcio Jose SanchezLe siège social de Google à Mountain View, en Californie
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Google affirme n’avoir rien fait pour déclasser les articles de Sputnik et de RT. Le Roskomnadzor a réagi de manière positive à cette réponse de Google à sa requête sur les projets de référencer les articles de Sputnik et de RT et se propose de suivre la façon dont cela sera fait.

Le site du service fédéral russe de supervision des communications et des médias Roskomnadzor a annoncé avoir reçu la réponse de Google à sa requête concernant les projets du géant de l'internet de référencer les articles de Sputnik et de RT.

«M. Schmidt a parlé des efforts inlassables de Google Inc afin d'améliorer la qualité de la recherche. Nous ne modifions pas notre algorithme de recherche pour référencer certains sites», a expliqué Nicklas Lundblad, vice-président de Google, dans un communiqué publié sur le site de l'entreprise.

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Eric Schmidt, patron d'Alphabet, société mère de Google, avait précédemment annoncé l'intention de développer des algorithmes qui déclasseraient les articles de RT et de Sputnik lors de la recherche. Selon lui, Google tente de prévenir la diffusion de leur contenu mais ne veut pas interdire les sites.

M. Schmidt a souligné qu'il «ne soutenait pas la censure» mais «croyait dans le référencement».

Ces derniers temps, les États-Unis tentent de compliquer au maximum le travail de certains médias russes. Ainsi, RT et Reston Translator, partenaire de Sputnik pour la diffusion de ses émissions radio, ont été obligés de s'enregistrer en tant qu'agents étrangers. Cependant, Washington n'a pas demandé la même chose à de nombreux autres médias publics étrangers. En outre, le Congrès américain a organisé les audiences à propos de «l'influence éventuelle de RT par le biais des réseaux sociaux sur les élections présidentielles» de 2016.

En octobre, suite à l'enquête sur «l'ingérence russe», Twitter a bloqué la publicité des réseaux appartenant à RT et Sputnik, bien qu'il ait confirmé au Congrès, tout comme Facebook et Google, l'absence de preuves de l'ingérence de Moscou dans les élections américaines.

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En réponse aux actions de Washington, la Russie a adopté une loi en vertu de laquelle des médias étrangers pourraient être qualifiés d'agents étrangers s'ils sont financés depuis l'étranger.

Le ministère russe de la Justice a averti neuf médias financés depuis l'étranger, dont la Voix de l'Amérique et Radio Liberty, qu'ils pourraient être inscrits comme agents étrangers, en réaction à l'adoption d'une mesure similaire contre la chaîne de télévision RT aux États-Unis.

«Les 15 et 16 novembre derniers, le ministère de la Justice a envoyé des lettres sur une possible attribution de statut d'agents étrangers aux médias la Voix de l'Amérique, Kavkaz.Realii, Krym.Realii, Sibir.Realii, à la chaîne de télévision Nastoyachtcheïe Vremia (Current Time), à la radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), au service tataro-bachkir de la radio Liberty (Azatliq Radiosi) et au projet Faktograph», a indiqué le ministère dans un communiqué.

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