L'ex-ambassadeur d'Israël en Russie Zvi Magen, chercheur à l'Institut de sécurité nationale de l'université de Tel-Aviv, note qu'aux yeux d'Israël les négociations d'Astana ne diffèrent pas des négociations de Genève. «Nous les trouvons positives mais il serait préférable que l'Iran ne participe pas au processus d'Astana, car Téhéran bâtit sa propre hégémonie en Syrie. Si l'Iran restait dans ce pays après que la paix aura été conclue, cela tirerait un trait sur tous les progrès de Genève et d'Astana. Ces accords ne vaudraient rien», estime-t-il. Selon le quotidien Kommersant.
Quant à la création de zones de désescalade en Syrie, dont l'Iran est l'un des garants, l'expert souligne la position positive d'Israël par rapport au cessez-le-feu, tout en précisant que l'une des zones de désescalade a été mise en place le long de la frontière israélienne. «C'est cette zone que nous jugeons négative. Ce sera une zone opérationnelle pour nous tant que l'Iran et le Hezbollah s'y trouveront. Quant aux zones de désescalade dans l'ensemble, la question est de savoir ce qu'il en sera de l'État syrien, s'il restera centralisé ou deviendra décentralisé», indique Zvi Magen.
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