Au moins 200 travailleurs détachés se sont mobilisés sur l'autoroute, à hauteur de Menin, à la frontière franco-belge, et une cinquantaine d'autres bloquent l'accès du tunnel du Fréjus en Savoie, entre la France et l'Italie, relatent les médias locaux.
Les #routiers mobilisés aux frontières contre leur exclusion de la future directive européenne sur les travailleurs détachés. Roberto Parillo, président du syndicat européen du transport dénonce le dumping social en cours. @GuillaumeGaven pic.twitter.com/1BDaLazlLc
— Gilles Gallinaro (@GallinaroG) 21 ноября 2017 г.
Vers 6h30, les manifestants, à pied, bloquaient avec des palettes, dans le calme, la rampe d'accès du tunnel côté français, à Modane en Savoie. De nombreux camions étaient empêchés de passer dans les deux sens et commençaient à se mettre à la queue leu leu.
Plus de 10000 travailleurs à #liege contre le hold up du #begov pic.twitter.com/n8BDcXBJw3
— Hedebouw Raoul (@RaoulHedebouw) 21 ноября 2017 г.
Le tunnel du Fréjus relie Modane à la ville italienne de Bardonecchia dans le Piémont.
Stop dumping social #routiers @etf pic.twitter.com/8rmGxSR700
— Lefebvre Bruno (@FOUNCPTransport) 21 ноября 2017 г.
«Nous demandons à l'Europe de prendre les mesures pour combattre ce dumping social et pour faire en sorte qu'il y ait une concurrence loyale», a déclaré Roberto Parrillo de la Fédération européenne des travailleurs des transports (FET).
#Emploi #Chomage #Travail
— Le Chien Déchaîné (@LeChienDechaine) 20 ноября 2017 г.
+ 25% de #travailleurs détachés en 2016 en #France
Le #patronat continue d'importer massivement de la main d'oeuvre corvéable à merci.
L'excuse des #emplois non pourvus est grotesque, vu les #salaires trop faibles constatés dans les secteurs concernés. pic.twitter.com/Rd3KpcB8CH
Les syndicats routiers (CFDT, CGT, FO, CFTC, CGE-CGC) ont annoncé mercredi des actions pacifique le 21 novembre aux frontières françaises pour protester contre l'exclusion «scandaleuse» du transport routier de la nouvelle directive européenne sur le travail détaché.
Le nombre de #travailleursdétachés en France a fortement progressé en 2016#Travail #Economie https://t.co/TktAF87qFD pic.twitter.com/zyIsmxGnSJ
— camille simon (@simoncamille7) 21 ноября 2017 г.
Les routiers détachés sont «des esclaves modernes», «sous-payés» et vivant sur «les parkings» français dans des conditions d'hygiène, parfois «à la limite de la misère», a fait remarquer Thierry Douine (CFTC).
Action #routiers aux frontières espagnoles @ETF pic.twitter.com/b2ZaHfY5vz
— Lefebvre Bruno (@FOUNCPTransport) 21 ноября 2017 г.
Sur le fond, les propositions mises sur la table par la Commission au printemps inquiètent aussi les syndicats. En l'état, ils redoutent «un impact désastreux sur les conditions de travail, les temps de conduite et repos, les rémunérations». Elles permettraient «56 heures de travail par semaine pendant 2 à 3 semaines», a souligné M. Michaud (CGT) en alertant sur les «conséquences sur la sécurité des biens et des personnes».
La fédération liégeoise @PSofficiel au côtés des travailleurs! @HupkensJean pic.twitter.com/m3cLnYGeTK
— Julie Fernandez Fdez (@JulieFFernandez) 21 ноября 2017 г.
Les deux tiers des travailleurs détachés en France viennent principalement d'Espagne, du Portugal, d'Allemagne et avant tout de Pologne, qui profite le plus de cette directive et qui est farouchement hostile à toute réforme.
Pour obtenir un compromis au sein de l'UE, la France a accepté en octobre d'exclure le transport routier de la directive révisée sur le travail détaché. Pour ce secteur hyperconcurrentiel, l'ancien texte continuera de s'appliquer jusqu'à la réforme du "paquet mobilité" concernant la profession.