Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Paris et se sont dirigées vers l'Elysée pour exiger le retrait des ordonnances et de «toutes les mesures antisociales» du Président français Emmanuel Macron.
La «Marche nationale sur l'Elysée» est organisée à l'appel du Front social, une coordination de syndicats, d'associations, de collectifs, de médias alternatifs et de militants opposés à la politique de M.Macron, «le Président des riches», selon eux. Elle a commencé dans le 17e arrondissement de Paris.
Les manifestants scandent «Grève générale» et chantent «Capitalistes, c'est dégueulasse», et «La police, c'est dégueulasse».
🎥 #SputnikVidéo Vitrines brisées et feux de Bengale … des actes de vandalisme se sont produits lors de la manifestation anti-Macron d'aujourd'hui à Parishttps://t.co/rP6Wwb59Dv pic.twitter.com/mBNeC7bwLb
— Sputnik France (@sputnik_fr) 18 ноября 2017 г.
La police, présente sur les lieux, n'entrave pas le passage du cortège et cherche surtout à protéger les vitrines contre les casseurs. Les vitrines d'une banque et de plusieurs magasins ont toutefois déjà été brisées. Certaines personnes ont allumé des feux de Bengale.
Les manifestants protestent contre «les mesures antisociales de Macron et [de] son gouvernement», notamment les ordonnances sur la loi Travail qui facilitent les licenciements, permettent de diminuer les salaires et de limiter certains droits des travailleurs, et «contre la suppression d'instances représentatives du personnel et la baisse drastique du nombre de délégués», lit-on sur la page Facebook du Front social.
La marche réunit des représentants de nombreuses associations, syndicats et organisations dont la CGT, l'Association Droit Au Logement (DAL), Solidaires, la Convention collective nationale de travail (CCNT), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), et beaucoup d'autres encore, selon le site internet Paris Démosphère qui publie «l'agenda alternatif de la région parisienne».
La police a bloqué le cortège sur le boulevard Haussmann.
Jeudi dernier, des grèves et des manifestations ont eu lieu partout en France dans le cadre d'une nouvelle journée de mobilisation syndicale contre la politique d'Emmanuel Macron.