L'Arabie saoudite
C'est depuis Riyad que Saad Hariri a annoncé sa démission le samedi 4 novembre. Il a affirmé notamment que sa vie était «menacée» et a expliqué son départ par «l'ingérence de l'Iran et de ses complices, dont le Hezbollah, dans les affaires intérieures du Liban». Il a réaffirmé le mercredi 15 novembre sur Twitter qu'il allait bien et regagnerait son pays dans les prochains jours.
Le Président libanais, Michel Aoun, a rapidement accusé l'Arabie saoudite de retenir en otage son Premier ministre, Saad Hariri. Le dirigeant du mouvement Hezbollah, Hassan Nasrallah, a exprimé la même opinion en déclarant que «le chef du gouvernement libanais était détenu en Arabie saoudite, [qu']on lui interdisait jusqu'à présent de rentrer au Liban».
Les Émirats arabes unis
Après Riyad, M.Hariri s'est rendu aux EAU, à Abou Dhabi, où il s'est entretenu avec Mohammed bin Zayed Al-Nahyane, Prince héritier d'Abou Dhabi et Commandant suprême adjoint des Forces armées des Émirats arabes unis pour évoquer «la situation et les derniers développements au Liban», apprend-t-on sur la page officielle du Cheikh Al-Nahyane sur Twitter. Ensuite, il est de nouveau retourné à Riyad.
La France
L'Égypte
Le Premier ministre libanais démissionnaire, en provenance de Paris, est arrivé mardi au Caire pour s'entretenir avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Il doit discuter avec lui des «développements au Liban», a indiqué la présidence égyptienne dans un communiqué.
Saad Hariri, qui avait déjà occupé le poste de chef du gouvernement libanais entre 2009 et 2011, a annoncé le samedi 4 novembre depuis l'Arabie saoudite sa démission. Issu de la communauté sunnite, Hariri a invoqué des menaces sur sa vie et les agissements de l'Iran à travers son allié, le mouvement chiite libanais le Hezbollah.
Cette annonce surprise a alimenté les spéculations sur le fait qu'elle aurait été imposée par l'Arabie saoudite, ce que cette dernière a démenti.
Le Président libanais, Michel Aoun, a ensuite déclaré qu'il n'accepterait pas la démission de Hariri tant qu'il ne sera pas revenu en expliquer les raisons.