«Nous sommes ouvert à tout dialogue, toute discussion dans le pays», a souligné Hassan Nasrallah.
Rappelons que Saad Hariri, qui se trouve actuellement en France à l'invitation du Président de la République, avait justifié sa démission en évoquant des menaces de mort proférées contre lui et de «mainmise» par le «Hezbollah et son allié l'Iran» sur le Liban. Or, M.Hariri a laissé entendre qu'il serait prêt à reconsidérer sa décision si le Hezbollah revenait ses prétendus engagements dans les conflits régionaux.
Le Hezbollah rejette les accusations de la Ligue arabe
Répondant aux accusations de Ligue arabe, Hassan Nasrallah a en outre nié toute responsabilité de son mouvement dans le tir, le 4 novembre dernier, d'un missile balistique depuis le Yémen sur l'aéroport international de Riyad, revendiqué par les rebelles chiites Houthis.
«Je nie catégoriquement le lien de tout homme du Hezbollah avec le tir de ce missile», a-t-il lancé.
Il a également nié toute implication de son mouvement dans la livraison d'armes au Yémen, au Bahreïn déclarant que «nous n'avons jamais envoyé d'armes au Yémen, au Bahreïn ou au Koweït, nous n'avons jamais envoyé d'armes vers aucun pays arabe».
Les tensions autour de l'Iran et du Hezbollah se sont accrues depuis le début du mois de novembre, plus précisément depuis le 4 novembre — date à laquelle Saad Hariri a annoncé sa démission depuis l'Arabie saoudite et Riyad a intercepté un missile balistique lancé par des rebelles houthis vers son territoire. Après ce dernier incident, le royaume saoudien a désigné l'Iran et le Hzebollah comme les «complices» des rebelles yéménites, allégation que les deux parties ont rejetée.