«Mon point de vue est que de nouvelles élections seraient une meilleure voie», a-t-elle souligné.
Mme Merkel n'envisage pas de diriger un gouvernement minoritaire et ne veut pas démissionner après l'échec des négociations entamées il y a près d'un mois avec les libéraux et les écologistes.
«Je suis prête à gouverner quatre années supplémentaires», a-t-elle dit, ajoutant qu'il importait d'envoyer un «signal de stabilité».
Mais, après le refus des libéraux d'y prendre part, cette coalition n'aurait pas de majorité, rassemblant seulement 44% des sièges. Quant au SPD, il avait précédemment exclu la possibilité de participer à la «grande coalition» avec la CDU / CSU, qui aurait pu créer avec lui un gouvernement majoritaire (399 sièges, soit 56%).
Le quatrième mandat d'Angela Merkel est menacé après l'échec des pourparlers visant à former une coalition gouvernementale en Allemagne. Cet échec pourrait également plonger le pays dans sa pire crise politique depuis des décennies.