L'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a récemment publié les premiers résultats des fouilles d'un cimetière médiéval qu'il mène depuis le mois de septembre dans la commune de Noisy-le-Grand, en banlieue parisienne.
#NoisyleGrand: an exceptional merovingian and Carolingian #archeological discovery just a few meters from the city center, nearly 750 #sepultures pic.twitter.com/ByXZr0In36
— Public Auctions (@auctionspublic) 9 ноября 2017 г.
Comme le prévoit la loi française, ces fouilles ont été entreprises avant le lancement d'importants travaux de voirie dans le centre de Noisy-le-Grand. Le nom de la rue dans laquelle elles ont lieu, rue des Mastraits, indique à lui seul que l'existence d'un lieu de culte ou d'inhumation était restée dans la mémoire des habitants. En effet, « mastrait » était un terme employé pour « martyr ».
Les archéologues datent ce site des époques mérovingienne et carolingienne et, de façon plus précise, d'une période comprise entre les VIème et XIème siècles. Selon leurs premières estimations, 3.000 personnes y furent inhumées. Si les recherches à venir confirment ce chiffre, cette nécropole sera l'une des plus importantes jamais mises à jour dans cette région du nord de la France.
Noisy-le-Grand: découverte archéologique exceptionnelle en plein centre ville https://t.co/rJG3DXRFDn #Régions pic.twitter.com/1NvbY7vb8O
— L'important (@Limportant_fr) 9 ноября 2017 г.
Les premières fouilles ont révélé que les défunts avaient été déposés habillés dans des sarcophages constitués de pierres amalgamées par du plâtre. Les tombes présentent la particularité d'avoir été disposées en éventail, d'où l'hypothèse que les personnes y reposant étaient liées par des liens familiaux ou claniques.
Les archéologues espèrent pouvoir soumettre à des analyses un millier de squelettes. Leurs résultats devraient leur permettre de déterminer quelle était la composition de la population, quel était son régime alimentaire et de quelles maladies elle souffrait.