Si environ 40% des personnes ont été obligées de quitter la ville syrienne de Homs et ses environs à cause de combats, la vie semble désormais reprendre là-bas son cours normal.
«D'après nos statistiques pour la période 2016-2017, environ 20.000 personnes, soit 500 familles ont retrouvés leurs foyers à Homs et ses alentours», a déclaré à Sputnik le gouverneur de Homs, Talal Barazi.
Au cours des deux semaines à venir, grâce à la restauration progressive de l'infrastructure, les habitants de Palmyre pourraient également revenir dans leurs maisons, estime-t-il.
«Le retour des réfugiés [dans la province et la ville de Homs] augmentera en 2018 après la remise en place de l'infrastructure, de l'électricité, de l'eau ainsi qu'avec la rentrée scolaire», a-t-il également précisé.
D'après M. Barazi, la reconstruction des villes et de villages, détruits par la guerre, pourrait démarrer en 2018, dès qu'ils seront inclus dans le programme gouvernemental de reconstruction.
Le dernier groupe de djihadistes a quitté Homs en mai dernier.
Depuis mars 2011, la Syrie est en proie à un conflit armé entre les forces gouvernementales et divers groupes armés, dont les plus actifs sont Daech et le Front al-Nosra. Pourtant, au cours des dernières semaines, les troupes gouvernementales syriennes, appuyées par l'aviation russe, ont considérablement progressé face aux terroristes, qui ont perdu des positions.