Commentant une déclaration de la Maison-Blanche accusant Moscou d'«irrespect» envers la mémoire des victimes d'attaques chimiques en Syrie, le président de la Commission des affaires étrangères du Sénat russe Konstantin Kossatchev s'est dit prêt à la soutenir à condition qu'elle soit adressée aux États-Unis et non pas à la Russie.
Selon lui, depuis, les Américains s'acharnent à «monter de toute pièce des preuves» visant à justifier leurs actions, c'est ce à quoi a servi la mise en place d'une mission conjointe Onu-OIAC.
M. Kossatchev a signalé que sous sa forme actuelle la mission avait perdu toute perspective et devait être réformée.
«La situation précédente est inacceptable. D'où la position de la Russie. Cette position de la Russie est en faveur des victimes de l'attaque susmentionnée, en faveur du peuple syrien et en faveur de la vérité objective», a conclu le sénateur.
La Maison-Blanche avait précédemment déclaré que la décision russe d'apposer un veto au projet de résolution américain proposant de proroger le mandat de la mission d'enquête conjointe Onu-OIAC sur les attaques chimiques en Syrie témoignait de l'«irrespect» de Moscou envers la mémoire des victimes.