Le document adopté le 14 novembre par la troisième commission de l'Assemblée générale qui traite des questions sociales, liées aux affaires humanitaires ou aux droits de l'homme, formule à la partie russe certaines recommandations relatives à la situation concernant les droits de l'homme et les minorités ethniques dans la péninsule.
«Je suis prêt à aller à l'Onu ou n'importe où pour dire la vérité à propos de ce qui se passe en Crimée», a déclaré M.Bilialov.
Cela étant, il a proposé d'organiser une série de visioconférences où des représentants des peuples de la Crimée pourraient faire savoir à la communauté internationale la vérité sur la réelle situation dans la péninsule et sur les conditions créées pour leur développement.
Les Tatars de Crimée sont un des groupes ethniques habitant en Crimée. Il compte plus de 200.000 personnes soit 12% de la population. Leur langue est une de trois langues officielles de la Crimée avec le russe et l'ukrainien.
La Crimée et la ville de Sébastopol sont redevenues russes à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine consécutive au renversement du Président Viktor Ianoukovitch. Lors du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par Kiev et ses partenaires occidentaux, plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur de la réunification avec la Russie.