Le Président libanais, Michel Aoun, a annoncé jeudi dans un communiqué que Saad Hariri, Premier ministre souhaitant démissionner, serait samedi 18 novembre à Paris où il resterait quelques jours avec sa famille et puis retournerait à Beyrouth.
Saad Hariri, chef du gouvernement libanais, a annoncé sa démission à la télévision le 4 novembre, alors qu'il se trouvait en visite de travail à Riyad. M.Hariri a affirmé que sa vie était «menacée» et a expliqué son départ par «l'ingérence de l'Iran et de ses complices, dont le Hezbollah, dans les affaires intérieures du Liban». Il a réaffirmé mercredi 15 novembre sur Twitter qu'il allait bien et regagnerait son pays dans les prochains jours.
Pourtant, le Président libanais, Michel Aoun, a accusé mercredi l'Arabie saoudite de retenir son Premier ministre, Saad Hariri, en otage. Le dirigeant du mouvement Hezbollah a exprimé la même opinion déclarant que «le chef du gouvernement libanais était détenu en Arabie saoudite, on lui interdisait jusqu'à ce moment de rentrer au Liban.»
Suite au déclenchement de la crise, le Premier-ministre libanais a été invité par Emmanuel Macron à venir en France avec sa famille.