«De toute façon, ce sont eux [les Iraniens, ndlr] qui agissent de manière agressive. Nous réagissons à cette agression et disons que cela suffit», a noté Adel al-Joubeir.
Le chef de la diplomatie saoudienne a également mis l'accent sur le fait que le Hezbollah libanais, qu'il a qualifié de filiale du corps des Gardiens de la révolution islamique, devait se désarmer et devenir un parti politique pour que ce pays se stabilise.
L'Arabie saoudite, menée par un prince héritier procédant à des réformes internes, se bat pour le leadership régional. L'objectif de Riyad consiste à organiser une coalition anti-iranienne en y faisant adhérer, hormis Israël, la Ligue arabe. De ce fait, dimanche 19 novembre, à l'initiative saoudienne, se tiendra une réunion extraordinaire de la Ligue arabe consacrée aux «solutions pour empêcher l'ingérence iranienne dans les affaires des pays arabes».