Un fait intéressant, l’or y est activement racheté aussi bien par la Banque centrale du pays, qui s’est procuré 30,4 tonnes rien qu’au 3e trimestre, que par les personnes physiques.
Le portail Vesti Finances estime qu’il pourrait s’agir d’une simple diversification des réserves de change internationales, sans toutefois exclure le scénario selon lequel le régulateur du système bancaire turc cherche à s’assurer dans le contexte de la dégradation des relations avec les pays occidentaux, notamment les États-Unis.
Ceci étant dit, la livre turque dégringole. Rien que depuis le début du mois d’octobre, elle a perdu 15% de sa valeur face au billet vert. Comme le rappelle le portail, toutes les devises nationales de pays en développement se trouvent actuellement sous pressions. Mais le conflit des visas entre Washington et Ankara a créé un terrain fertile pour les attaques spéculatives.