La Première ministre britannique a dénoncé lundi, lors de son discours annuel sur la politique étrangère, les actes «hostiles» de la Russie, en l'accusant de «l'annexion illégale de la Crimée», du soutien aux rebelles dans le Donbass, des «campagnes de cyber espionnage» et de piratages, ainsi que d'ingérence lors d'élections dans plusieurs pays. «Nous savons ce que vous faites. Et vous n'y arriverez pas», a déclaré Mme May, citée par l'AFP. Dans le même temps, elle a déclaré que le Royaume-Uni ne voulait pas «revenir à la guerre froide, ni être en confrontation perpétuelle» avec Moscou.
«La Russie, tout comme le Royaume-Uni, n'aspire certainement pas à retourner à la guerre froide. Nous sommes prêts à développer le dialogue mutuel et les relations de partenariat. Cependant, ce processus doit se dérouler exclusivement sur un pied d'égalité. Je m'oppose radicalement aux affirmations selon lesquelles la Russie teindrait à mettre en danger le système des normes internationales», a déclaré mardi M. Slutski, cité par Sputnik.
Selon le député, c'est «encore une démonstration du double standard».
«Nos actions dans l'arène internationale sont toujours bien mesurées et correspondent aux normes du droit international. Je ne l'aurais pas dit de nos «amis stratégiques», qui ont par plusieurs fois accompli des actions, en se cachant derrière les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, qui violaient ces mêmes résolutions, motivés seulement par leurs propres intérêts géopolitiques», a expliqué M. Slutski.