Les chercheurs notent que la météorite de Chicxulub est tombée près du Yucatan, une région pétrolifère. Selon leurs calculs, la combustion du kérogène et du pétrole dans la zone d'impact aurait formé beaucoup de suie, qui a été projetée dans la stratosphère. Cette suie a bloqué l'entrée de la lumière solaire dans la basse atmosphère, ce qui a à son tour conduit à un refroidissement violent et long et ainsi à l’extinction des dinosaures. Les auteurs de la recherche estiment que si la météorite n'était pas tombée dans une zone pétrolifère, elle n’aurait pas provoqué la combustion d’une telle quantité de pétrole et n’aurait pas débouché sur un «hiver météoritique», une sorte d'hiver nucléaire. Alors, les dinosaures n’auraient pas disparu et les mammifères ne seraient pas devenus le groupe dominant parmi les animaux terrestres.
L’hypothèse antérieure suggérait que la cause de l’extinction des dinosaures résidait dans l’hiver volcanique provoqué par la chute de la météorite, qui est beaucoup plus long que celui dont parlent les scientifiques nippons.