Après les dinosaures, une nouvelle grande vague d’extinctions est prévue pour bientôt

© AFP 2024 Arno Burgi Dinosaure
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Vers 2100 de nombreuses espèces animales pourraient se retrouver menacées voire avoir disparu de la planète, estiment des scientifiques américains qui en révèlent les causes dans un article paru dans la revue spécialisée Science Advances.

Des mathématiciens de l'Institut de technologie du Massachusetts aux États-Unis ont déterminé le niveau critique de saturation de l'océan mondial en le gaz carbonique, ce qui pourrait provoquer une nouvelle grande vague de disparition d'espèces animales, la dernière ayant entraîné l'extinction des dinosaures. D'après les résultats de leurs recherches, publiés dans la revue scientifique Science Advances, cela pourrait bien arriver dans un horizon relativement proche, vers 2100.

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Pour faire ce constat, les spécialistes ont d'abord étudié des ouvrages consacrés aux disparitions et au cycle géochimique du gaz carbonique sur une période de 542 millions d'années. Ensuite, ils ont déterminé les périodes qui coïncidaient avec l'augmentation des proportions des isotopes du gaz carbonique dans les roches exogènes. Les résultats obtenus ont démontré que les disparitions massives avaient généralement lieu lorsque le cycle naturel de fixation du gaz carbonique n'arrivait pas à compenser des rejets de ce type, soit environ tous les 10.000 ans.

D'après les chercheurs, les rejets de gaz carboniques effectués par l'homme sont d'une telle ampleur que le cycle naturel n'arrive plus à le gérer. Ayant pris l'exemple des mollusques, fragiles au contact du gaz carbonique, ils ont essayé de prédire la date de la prochaine extinction. Ainsi, pour arriver à la prochaine vague de disparition d'espèces animales, il ne faudrait qu'environ 310 milliards tonnes de carbone supplémentaires dans les eaux de l'océan mondial tandis que, compte tenu des émissions actuelles, vers 2100 sa concentration en gaz carbonique pourrait atteindre 500 milliards tonnes.

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Néanmoins, cet ouvrage a certains points faibles car les scientifiques ont basé leur théorie sur l'interprétation de la disparition des espèces animales comme une conséquence des rejets de gaz carbonique dans l'air et dans les océans. En réalité, la première cause de cette catastrophe naturelle résiderait plutôt dans une puissante vague de froid.

Également, l'hypothèse selon laquelle les mollusques pourraient disparaître dans les eaux riches en dioxyde de carbone s'avère être fausse. Les mollusques sont en effet parfaitement aptes à lutter contre les effets néfastes du gaz carbonique et une bonne partie de l'organisme des mollusques se révèle en réalité capable de grandir plus vite qu'avant dans de telles conditions.

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