L'ex-chef de la CIA John Brennan a admis que le Président américain puisse être «intimidé» par son homologue russe «pour une raison quelconque», compte tenu de l'enquête en cours sur la soi-disante «ingérence russe» dans les élections présidentielles aux États-Unis. Le Kremlin n'a pas tardé à réagir à ces allégations.
«C'est une supposition erronée», a commenté le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov.
Le Congrès américain mène une enquête sur la prétendue «ingérence russe» dans l'élection présidentielle de 2016 aux États-Unis remportée par Donald Trump. De son côté, le FBI a lancé sa propre enquête. Les médias américains publient régulièrement, en se référant à des sources non citées, des informations sur les contacts de l'équipe de campagne de Donald Trump avec des fonctionnaires et des hommes d'affaires russes.
La Russie avait auparavant, et à plusieurs reprises, nié toute tentative d'exercer une influence sur les élections dans n'importe quel pays du monde, Dmitri Peskov ayant qualifié ces allégations d'«absolument infondées».