Trump «intimidé»: un sénateur russe explique de qui il doit avoir peur en réalité

© AFP 2024 Jim WatsonDonald Trump
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Serait-ce en effet Vladimir Poutine dont son homologue américain devrait avoir peur? Se prononçant sur les déclarations de l’ex-chef de la CIA qui avait plus tôt déclaré que Donald Trump était «intimidé» par le Président russe, le sénateur russe Alexeï Pouchkov annonce qui peut représenter un danger réel pour le chef de l’État américain.

Le sénateur russe Alexeï Pouchkov a commenté la récente déclaration de l'ex-chef de la CIA John Brennan, selon qui Donald Trump était «intimidé» par Vladimir Poutine.

«Trump n'est pas intimidé par Poutine, c'est la coalition anti-Trump aux États-Unis qui veut intimider Trump par Poutine. C'est elle dont Trump doit avoir le plus peur», a-t-il écrit sur sa page Twitter.

L'ex-chef de la CIA John Brennan a admis que le Président américain puisse être «intimidé» par son homologue russe «pour une raison quelconque», compte tenu de l'enquête en cours sur la prétendue «ingérence russe» dans les élections présidentielles aux États-Unis. Le porte-parole du Président russe Dmitri Peskov a déclaré par la suite que «c'était une supposition erronée».

Donald Trump a déclaré que lors du bref échange qu'il avait eu avec Vladimir Poutine en marge du forum de l'APEC, au Vietnam, le Président russe lui avait assuré que la Russie n'était pas intervenue dans les élections américaines. Selon le Président américain, toute cette histoire d'«ingérence russe» est une barrière artificielle qui a été mise en place par le Parti démocrate pour entraver les relations entre les deux pays.

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Trump «intimidé» par Poutine? Le Kremlin réagit

Le Congrès américain mène une enquête sur la prétendue «ingérence russe» dans l'élection présidentielle de 2016 aux États-Unis remportée par Donald Trump. De son côté, le FBI a lancé sa propre enquête. Les médias américains publient régulièrement, en se référant à des sources non citées, des informations sur les contacts de l'équipe de campagne de Donald Trump avec des fonctionnaires et des hommes d'affaires russes.

La Russie avait auparavant, et à plusieurs reprises, nié toute tentative d'exercer une influence sur les élections dans n'importe quel pays du monde, Dmitri Peskov ayant qualifié ces allégations d'«absolument infondées».

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