Depuis le début du conflit au Yémen, le mouvement chiite Ansar Allah (autrement connu comme celui des rebelles houthis) a tiré 232 missiles balistiques sur ses adversaires, dont 76 ont visé l’Arabie saoudite, a annoncé dimanche l’ambassadeur du royaume en Égypte, Ahmed al-Qattan.
Et d’accuser à nouveau l’Iran et le mouvement chiite libanais Hezbollah de soutenir et d’armer les rebelles houthis du Yémen «en violation de la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu 2216».
Riyad a alors qualifié le tir de ce missile d’«acte d’agression de la part de l’Iran». Du point de vue des experts saoudiens, qui ont examiné les débris du projectile, Téhéran serait «lié» à sa fabrication et à la «contrebande» aux rebelles houthis du Yémen.
Téhéran n’a pas tardé à réagir aux allégations saoudiennes les qualifiant «d'injustes, irresponsables, destructrices et provocatrices».
Le conflit s'est intensifié depuis l'intervention en mars 2015 d'une coalition arabe menée par l'Arabie saoudite, puissance régionale sunnite, et soutenant le président Hadi. L'Arabie accuse les rebelles yéménites d'être soutenus par l'Iran, son grand rival chiite.