Des tensions au sein des Tories pourraient ajourner le Brexit

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La fragilité politique de Theresa May devient plus évidente: un appel de l’opposition à défier la Première ministre a été soutenu par des membres de son propre parti qui l’accusent d’avoir mené les négociations sur le Brexit dans une impasse. L’UE craint que ces tensions puissent ajourner la signature de l’accord avec le Royaume-Uni

Quarante conservateurs du Parlement britannique ont consenti à signer une lettre conjointe afin de déposer une motion de censure contre la Première ministre Theresa May sur fond d'impasse dans les négociations sur le Brexit, rapporte le Sunday Times.

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Les hauts fonctionnaires de l'Union européenne (UE) ont averti que les pourparlers avec le Royaume-Uni entraient en «régime rouge» et qu'il était peu probable que l'accord préliminaire sur le Brexit soit signé en décembre, comme il était prévu avant.

Le journal indique que plusieurs dizaines de parlementaires britanniques ont soutenu les partisans de la démission de la Première ministre. En même temps, le leader de l'opposition Jeremy Corbyn a lancé à Theresa May un ultimatum, l'appelant à «diriger ou démissionner» car, selon lui, elle n'était au pouvoir que «de jure», mais pas en pratique.

Certains députés conservateurs et ministres britanniques, dont les noms n'ont pas été indiqués par le Sunday Times, sont d'accord avec M. Corbyn et croient que Mme May représente un problème dans le processus de sortie du Royaume-Uni de l'UE. Selon le journal, ils envisageraient des remaniements au sein du parti afin de s'opposer à la Première ministre.

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Les négociateurs de l'UE, quant à eux, redoutent que les tensions dans les rangs des conservateurs britanniques n'empêchent le règlement des questions financières clés au sommet de Bruxelles, en décembre, ce qui pourrait freiner l'avancement des négociations jusqu'en mars, ou même, pourrait se traduire par la démission du gouvernement.

Les pourparlers sur le retrait britannique de l'UE, concentré sur les droits des parties «en divorce», la frontière irlandaise et le règlement des engagements financiers du Royaume-Uni à l'égard de l'UE, se déroulent depuis l'été 2017. Faute de progrès visible dans ces négociations, l'UE ne veut pas entamer la deuxième étape: celle des discussions de la structure du futur partenariat entre l'UE et la Grande-Bretagne et de l'éventuelle période de transition dans leurs relations.

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