Le 8 novembre, la revue scientifique britannique Nature publiait une étude de cas rédigée par une équipe de chercheurs et médecins italiens, autrichiens et allemands qui ont sauvé de la mort un jeune garçon souffrant d'épidermolyse bulleuse jonctionnelle (EBJ). Cette maladie génétique de la peau se caractérise par une absence d'adhérence de l'épiderme au derme entre lesquels se forment des cloques. La désquamation inévitable provoque des douleurs aiguës et entraîne des infections qui sont habituellement traitées par des antibiotiques. Entre 40 et 50 % des malades atteints de cette maladie orpheline incurable jusqu'alors en meurt à l'adolescence.
A sa sortie de l'hôpital, cet enfant, qui ne prend plus aucun médicament anti-douleurs, a pu être scolarisé et à commencer à jouer au football.
Le traitement expérimental dont il a bénéficié est une immense source d'espoir pour les quelque 500.000 personnes qui souffrent d'épidermolyse bulleuse jonctionnelle.