La Russie, qui a envoyé les échantillons de ses athlètes à Lausanne immédiatement après les Jeux olympiques de 2014, ne peut que s’étonner face aux accusations de dopage qui se fondent sur la récente découverte de rayures sur ces tubes, a déclaré jeudi le Président russe Vladimir Poutine.
Les échantillons prélevés sur les sportifs russes ont été stockés à Lausanne «pendant deux ans. Personne n’a rien dit au moment de leur remise officielle et de la signature d’un acte approprié. Qu’a-t-on fait de ces échantillons? Qui les a mordus ou grattés? Nous ne le savons pas», a indiqué M.Poutine, lors d’un déplacement à Tcheliabinsk.
Le chef de l’État russe a insisté sur le fait que les tubes en question avaient passé «deux voire trois ans» dans le laboratoire suisse contrôlé par l’Agence mondiale antidopage (AMA).
«L’idée principale (des accusations portées contre la Russie, ndlr) est que de nombreux tubes contenant des échantillons de sportifs russes portent des traces inconnues. On affirme qu’il s’agit de rayures, qui peuvent indiquer que les tubes ont été ouverts ou remplacés […]. Mais on nous a posé des questions sur leur possible ouverture, seulement deux ou trois ans après», a remarqué le Président.