Suite à la mise en examen de plusieurs dizaines de dignitaires saoudiens dans le cadre de la campagne anticorruption, Muhammed Shams a fait savoir à Sputnik que si les faits de la corruption étaient prouvés, le sort des biens des sociétés impliquées serait tranché par le procureur général.
«S'il est établi que la terre ou les biens ont été dérobés à l'État, cette terre et ces biens lui seront restitués. Le droit de propriété doit être confirmé par des documents. Il va de soi que les personnes accusées ont le droit de prendre un avocat et d'utiliser tous les moyens de défense possibles. Les arrestations réalisées ne sont pas dues à l'effet du hasard. Elles ont été précédées d'enquêtes et d'interrogatoires et le roi Salmane a seulement mis les points sur les i», a relevé l'expert.
«D'après une déclaration du procureur général, l'enquête anticorruption n'a pas débuté samedi, mais il y a un mois. Les personnes soupçonnées ont été interrogées plusieurs fois afin de mettre les choses au clair: les délits de corruption, de pots-de-vin et de blanchiment ont été établis. Le prince héritier Mohammed ben Salmane a plusieurs fois évoqué l'enquête en cours dans les médias et a promis de lutter contre la corruption à tous les niveaux sans égard au statut social et aux origines des malfaiteurs», a conclu M. Shams.