Devin Patrick Kelley, jugé pour violences conjugales, n'aurait pas dû pouvoir acquérir d'armes, mais l'US Air Force n'avait pas informé le FBI de la condamnation du tireur qui a ôté la vie à 26 personnes dans une église du Texas dimanche, indique le Washington Post.
«Le délit de violence conjugale de Kelley n'a pas été inscrit au registre du Centre national d'information criminelle (NCIC)», a indiqué lundi soir l'armée de l'air américaine, en précisant avoir ouvert une enquête.
L'ex-caporal, jugé par une cour martiale en 2012 pour violences contre son épouse et l'enfant de cette dernière, avait été condamné à 12 mois de détention avant d'être dégradé au rang de simple soldat et d'être exclu de l'armée.
Selon CNN, il s'était procuré l'arme en avril 2016, dans un magasin Academy Sports & Outdoors, à San Antonio. Il avait alors affirmé qu'il n'avait pas d'antécédents criminels l'empêchant d'acheter une arme.
Dimanche, armé d'un fusil semi-automatique AR-15, il a choisi la First Baptist Church de Sutherland Springs, petite bourgade texane à l'est de San Antonio, pour perpétrer l'une des pires fusillades de l'histoire contemporaine des États-Unis.
Il a ensuite poursuivi son carnage à l'intérieur de l'église, en plein office religieux, avant d'être pris à partie par un habitant qui a saisi son fusil. L'homme a réussi à prendre la fuite et a été retrouvé mort dans son véhicule peu après.
Les motivations du tireur n'ont pas été révélées par les autorités.