«Je peux vous dire qu’il y un enregistrement vidéo. L’enquête est en cours», a-t-il précisé aux journalistes.
Selon M.Martin, le suspect s’est servi de son téléphone pour faire savoir à son père qu’il avait été blessé par balle et qu’il ne survivrait pas», après quoi il a mis fin à ses jours. Et de préciser qu’une vérification a permis d’établir que le suspect avait un casier judiciaire vierge.
«Trois armes à feu»
D’après le représentant des forces de l’ordre, Fred Milanowski, trois armes à feu ont été découvertes: une à l’église et deux dans le véhicule du suspect.
«Je peux en outre confirmer que les trois armes avaient été achetées par le suspect. Il y avait beaucoup d’informations dans les médias affirmant qu’il avait été renvoyé de l’armée. Si c’est le cas, il aurait été interdit d’acquisition de toute arme à feu. Nous avons juste entamé les investigations et n’avons pas encore tous les documents», a-t-il indiqué aux journalistes.
Il a ensuite poursuivi son carnage à l'intérieur de l'église, en plein office religieux, avant d'être pris à partie par un habitant qui a saisi son fusil. L'homme a réussi à prendre la fuite et a été retrouvé mort dans son véhicule peu après.
Les motivations du tireur n'ont pas été révélées par les autorités. D'après des informations qui circulaient dans plusieurs médias, le tireur s'appelait Devin Patrick Kelley, il était ancien militaire au sein de l'armée de l'air et a été renvoyé en 2014 pour des violences sur ses enfants et sa femme.