«Les interdictions de vols s'appliquent sur des vols humanitaires de l'Onu. Un tel cours des événements a suscité à Moscou une profonde préoccupation. Il risque de provoquer une nouvelle escalade des hostilités, l'augmentation du nombre de victimes civiles et l'aggravation de la situation humanitaire au Yémen en général», indique le communiqué.
Et de poursuivre:
«Nous sommes convaincus qu'un tel scénario n'est pas dans l'intérêt d'une solution rapide et durable du conflit au Yémen, repousse les perspectives de restauration de la stabilité et de la réconciliation nationale dans ce pays.»
Le 4 novembre, l'Arabie saoudite a intercepté au nord-est de la capitale un missile balistique tiré depuis le territoire yéménite. Selon les médias, l'engin avait été lancé par des rebelles houthis. Dimanche, le Président américain Donald Trump a déclaré que, selon lui, il s'agissait d'une attaque contre le royaume saoudien ourdie par l'Iran. Le corps des Gardiens de la révolution islamique a alors qualifié ses propos d'allégation infondée de Donald Trump.
La guerre au Yémen oppose depuis 2014 les rebelles chiites houthis, alliés aux partisans de l'ancien Président Ali Abdallah Saleh, aux forces loyales au Président Abdrabbo Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale.
Le conflit s'est intensifié depuis l'intervention en mars 2015 d'une coalition arabe menée par l'Arabie saoudite, puissance régionale sunnite, soutenant le Président Hadi. L'Arabie accuse les rebelles yéménites d'être soutenus par l'Iran, son grand rival chiite.