«J'ai parlé au téléphone avec des membres de ma famille que j'ai laissés là-bas, ils m'ont dit que tous les puits souterrains se sont asséchés après le sixième essai nucléaire».
D'autres sources ont déclaré que les résidents de Kilju s'étaient vu interdire de se rendre à l'hôpital de la capitale, Pyongyang, depuis le dernier essai nucléaire. Les responsables essaieraient de contenir les fuites d'information en arrêtant toute personne prise à bord des trains venant de Kilju transportant des échantillons de sol, d'eau ou de feuilles. Les personnes arrêtées sont ensuite envoyées dans des camps de prisonniers.
Plus de 200 personnes auraient probablement péri début septembre dans l'effondrement d'un tunnel, sur le site des essais nucléaires en Corée du Nord, provoqué par un puissant test atomique souterrain. L'accident s'est produit quelques jours après le sixième depuis 2006, et dernier en date, essai nucléaire auquel Pyongyang a procédé, le 3 septembre, affirmant avoir réussi un test de bombe à hydrogène.