Etonnant foisement de vie marine sur l'ancien site d'essais nucléaires de Bikini

© Photo US Government Navy/The National Geographic/Christie’s ImagesUS Government Navy. An underwater atomic bomb test at Bikini Atoll in 1946, Bikini Atoll, Marshall Islands, Micronesia
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L'atoll micronésien de Bikini, où les États-Unis ont fait exploser 23 bombes atomiques dans les années 1950 et 1960, présente un écosystème bien particulier qui attire les scientifiques désireux de comprendre l'influence de la radioactivité sur la vie animale.

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Une équipe de scientifiques de l'Université de Stanford a été surprise de découvrir une vie marine abondante dans le lagon de l'atoll de Bikini où les États-Unis ont mené plusieurs essais nucléaires depuis 1946, rapporte le quotidien britannique The Guardian.

«Faire exploser 23 bombes atomiques est la chose la plus destructrice que nous avons jamais faite à l'océan, mais ce milieu s'efforce vraiment de revenir à la vie», a déclaré le chef d'équipe Steve Palumbi.

Le professeur a constaté que les populations de poissons se sont développées dans l'atoll parce qu'elles vivaient seules dans le lagon où elles ne subissaient plus les conséquences des activités humaines.

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«La lagune regorge de bancs de poissons qui tournent autour de coraux vivants. Bizarrement, ils sont protégés par l'histoire de ce lieu, les populations de poissons se trouvent dans de meilleures conditions par rapport à d'autres endroits parce qu'elles ont été laissées seules, les requins sont plus abondants et les coraux sont plus grands qu'ailleurs. C'est un environnement remarquable, ce qui est assez étrange», a-t-il indiqué.

L'équipe de Palumbi a concentré ses efforts de recherche sur les crabes de cocotier et les crabes de coraux dont la durée de vie longue permet de comprendre quel a été l'impact des radiations sur l'ADN des animaux qui ont vécu dans l'atoll pendant de nombreuses années.

Étant donné que les poissons ont une durée de vie relativement courte, il est probable que la plupart de ceux touchés par la radioactivité sont morts il y a quelques décennies déjà. Les poissons vivant dans l'atoll de Bikini aujourd'hui sont exposés à un faible niveau de radiation, car ils laissent souvent la zone de l'atoll, a précisé Palumbi.

 

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