La monarchie britannique et les paradis fiscaux
À en croire les révélations, le duché de Lancaster, domaine privé et source de revenus des souverains britanniques, a placé 7,5 millions de dollars dans un fonds aux îles Caïmans. Ce dernier a pour sa part investi des fonds de la monarchie dans la société qui contrôlait la tristement célèbre BrightHouse, qui vend des meubles et des équipements électroménagers à crédit à un taux d'intérêt de près de 100% et dont l’activité a été reconnue illégale en octobre dernier.
Un représentant de la reine Élisabeth II a confirmé que des investissements dans ce fonds avaient bien eu lieu, soulignant, toutefois, que le duché ignorait les détails sur le sort ultérieur de ces fonds.
Les documents citent en outre les noms de représentants d’autres monarchies, dont le roi Salmane d’Arabie saoudite et Noor al-Hussein, veuve du roi Hussein de Jordanie.
Un ami proche de Justin Trudeau
Un représentant de Bronfman a déjà réagi à ces informations, précisant que les transactions de la société étaient légales et n’étaient pas liées à une question de fiscalité.
Malcolm Turnbull, Rex Tillerson et bien d’autres
Les «Paradise papers» indiquent en outre que le Premier ministre australien Malcolm Turnbull avait dirigé pendant les années 1990 la Star Technology Systms Limited, enregistrée aux Îles Vierges britanniques, que Rex Tillerson avait administré à la fin des années 1990 une société enregistrée aux Bermudes pour exploiter du pétrole au Yémen, le conseiller économique de la Maison-Blanche Gary Cohn a été à la tête de 20 sociétés établies aux Bermudes et affiliées à Goldman Sachs entre 2002 et 2006, et ainsi de suite. Le dossier mentionne en outre des milliardaires russes, de grandes fortunes françaises et des vedettes du monde du show business dont le leader de U2, Bono, Madonna et Keira Knightley.
❓ #SputnikSondage Comment qualifieriez-vous les révélations des «Paradise papers»?https://t.co/vi97euXyWA
— Sputnik France (@sputnik_fr) 7 ноября 2017 г.