«Les rythmes de construction son excellents. La Turquie est actuellement le deuxième plus important consommateur de gaz russe en Occident, après l’Allemagne. Ils consomment plus de 27 milliards de m3 de gaz par an et ce volume devrait augmenter dans un avenir proche», a-t-il déclaré dans son commentaire à RT.
Selon lui, la mise en place de ce gazoduc permettra au géant gazier russe Gazprom de réduire les coûts de transport du combustible bleu vers la Turquie, d’une part, et jettera les bases de l’augmentation de ses livraisons, de l’autre.
«Après le lancement de cette pipeline, nous pourrons livrer à la Turquie quelque 31 milliards de m3 de gaz par un», a-t-il indiqué.
Toutefois, en évoquant le début de la construction du gazoduc sur le territoire turc, il n’a pas exclu d’éventuelles pressions politiques sur Ankara de la part de certaines figures européennes ou américaines.
Plus tôt dans la journée de samedi on a appris que le tronçon russe du gazoduc était prêt et que la construction se poursuivrait désormais sur le territoire turc.
Le gazoduc Turkish Stream doit relier la Russie à la partie européenne de la Turquie et à la frontière grecque par le fond de la mer Noire. Le tronçon sous-marin du pipeline sera long d'environ 910 km. Le coût du projet était initialement évalué à 11,4 milliards d'euros.
La mise en service du gazoduc est prévue fin 2019.