La décision du Premier ministre libanais Saad Hariri de démissionner est liée aux projets des États-Unis et de l'Arabie saoudite de déstabiliser la situation au Liban et au Proche-Orient, estime le conseiller du chef de la diplomatie iranienne Hossein Sheikholeslam.
«La démission de Hariri s'est déroulée dans le cadre du plan du Président Donald Trump et du prince héritier d'Arabie saoudites Mohammed ben Salmane», a déclaré le diplomate dans une interview accordée à la chaîne télévisée Al-Mayadeen.
Le Premier ministre libanais Saad Hariri, qui se trouve actuellement en Arabie saoudite, a annoncé sa démission samedi, accusant le Hezbollah chiite et son allié iranien d'exercer une «mainmise» sur le Liban et affirmant avoir peur d'être assassiné.