Environ deux mille habitants locaux ont réussi à quitter les villes irakiennes d'Al-Qaïm et de Rawa qui se trouvent dans le nord-ouest du pays, à proximité de la frontière syrienne, et ce depuis le début de l'opération de libération effectuée par les Forces gouvernementales, relate la chaîne de télévision Al-Arabiya se référant à la déclaration de l'Organisation irakienne des droits de l'homme.
D'après les informations de l'Organisation, «depuis ces dix derniers jours, au moins deux milliers de familles ont pu quitter les régions d'Al-Qaïm et de Rawa qui étaient auparavant sous le contrôle des combattants de Daech ou le sont encore.»
De par les confidences des gens qui ont quitté les localités occupées par les extrémistes, «lors de l'offensive de l'armée irakienne, les terroristes utilisaient des dizaines de civils comme des "boucliers humains" pour la couverture de leurs positions.»
Auparavant, la coalition paramilitaire Hachd al-Chaabi avait affirmé avoir délogé Daech de plusieurs quartiers de la ville d'Al-Qaïm et de la base aérienne située à proximité.
En 2014, les djihadistes s'étaient emparés de près d'un tiers de l'Irak lors d'une percée fulgurante. Mais ils ont été chassés ces deux dernières années de 95% de ces territoires et les environs d'Al-Qaïm sont désormais leur dernier bastion dans ce pays.
Des unités des Forces de l'ordre irakiennes ont repris le contrôle total de la ville d'Al-Qaïm, ont signalé les forces de Hachd al-Chaabi. Al-Qaïm est située dans la zone frontalière syro-irakienne et était l'un des principaux fiefs de Daech dans cette région.