«Nous ne doutons pas de l'authenticité de cet enregistrement», a indiqué l'interlocuteur de l'agence, précisant que le «fond migratoire» n'était rien d'autre qu'un euphémisme pour désigner des personnes, dont les origines ne sont pas purement allemandes.
Et d'ajouter qu'il fallait voir à quel point ces propos subjectifs correspondaient à la réalité.
«Si nous avons effectivement un problème avec les élèves au "fond migratoire", il faudra alors s'en occuper. Il faut voir par ailleurs si les structures de l'académie de police sont bonnes pour garantir une formation adéquate des policiers. Mais si les faits exposés ne correspondent pas à la réalité, cela est aussi alarmant, car nous avons alors un gros problème avec le corps enseignant», a estimé M. Jendro.
Selon ce dernier, la part des migrants parmi les élèves se maintient depuis plusieurs années au niveau de 35%, et ils ne distinguent pas des personnes sans «fond migratoire».
«On n'arrive pas obligatoirement à améliorer la qualité des postulants, mais on pourrait créer à l'académie une structure permettant de révéler dans les élèves leurs meilleures qualités afin de les développer. Bref, il ne s'agit pas uniquement d'un problème sociétal, mais aussi et surtout structurel», a conclu l'interlocuteur de Sputnik.