«Nous considérons nos relations avec la Turquie comme indépendantes des États tiers. Nous comprenons parfaitement bien les intérêts des autres acteurs. Mais nous tenons à entretenir des rapports avec la Turquie», a répondu Mme Zakharova, à la question de savoir si les sanctions américaines avaient pour objectif d’entraver les livraisons de systèmes de missiles S-400 à la Turquie.
Selon la porte-parole, la Russie, qui tient compte des problèmes internationaux et veille sur la sécurité dans la région, informe la communauté internationale de ses projets.
«S’il y a des chances pour coopérer, nous les saisissons. Et ce sera ainsi dans ce cas-là. Nous mettons la communauté internationale au courant de nos projets. Nous n’avons pas caché ce projet […]. Mais ce domaine est de valeur et ne doit pas subir de pressions d’autres acteurs», a noté Mme Zakharova.
Le groupe Rostec, qui figure sur la liste noire américaine, a signé un contrat avec la Turquie sur les livraisons de quatre batteries de missiles sol-air S-400 qui devraient commencer d’ici deux ans.
Le S-400 Triumph est le système de défense antiaérienne et antimissile russe le plus moderne. Il peut également détruire des cibles terrestres. La portée des missiles qui équipent le S-400 dépasse les 400 kilomètres. Ils peuvent atteindre une altitude de 30 kilomètres.