«Nous sommes sans doute pour la prorogation [du mandat de la mission, ndlr] parce que le fait même de l'emploi de substances chimiques en Syrie en qualité d'armes est un phénomène absolument inadmissible pour nous, comme, je l'espère, pour nombre de nos partenaires au sein du Conseil de sécurité. Toutefois, le Mécanisme doit commencer à fonctionner réellement et non pas comme aujourd'hui», a-t-il noté.
Il a précisé que la Russie soumettrait au Conseil de sécurité son propre projet de résolution et a exprimé l'espoir qu'il serait soutenu.
«Ce projet de résolution sera soumis et nous comptons sur le soutien de tous ceux qui ont insisté jusqu'ici sur l'importance de prolonger le mandat. Nous invitons tous les membres du Conseil de sécurité à coopérer à son élaboration s'ils envisagent sérieusement de proroger le mandat et non de le maintenir tel quel, lorsqu'il est impuissant», a-t-il fait remarquer.
Le Mécanisme conjoint d'enquête Onu-OIAC avait précédemment présenté au Conseil de Sécurité des Nations unies un rapport sur les attaques chimiques à Khan Cheikhoun, le 4 avril 2017, et à Um Hosh, les 15 et 16 septembre 2016. Selon les experts, les Forces gouvernementales ont utilisé à Khan Cheikhoun du gaz sarin tandis que lors de l'attaque à Um Hosh les terroristes de Daech ont employé du gaz moutarde.