Le Congrès syrien pour le dialogue national, qui se réunira à Sotchi le 18 novembre prochain, ne peut se substituer ni aux négociations inter-syriennes de Genève ni aux pourparlers d'Astana, a déclaré ce jeudi Mikhaïl Bogdanov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, lors d'un discours prononcé à l'Université de Kazan.
«Nous avions en vue d'organiser un Congrès du peuple syrien, qui est devenu aujourd'hui le Congrès syrien pour le dialogue national. Le concept, en cours d'examen, est de réunir des représentants de la société civile, de ceux qui soutiennent le pouvoir et de ceux qui s'y opposent. Nous introduisons l'idée d'un seul pays, d'un seul peuple qui doit décider comment il veut continuer à vivre. Mais ce n'est en aucun cas une alternative au processus d'Astana ni à celui de Genève», a-t-il fait remarquer.
Le ministère russe des Affaires étrangères a publié la liste des 33 organisations invitées à cette rencontre. Le Haut comité des négociations (HCN) de l'opposition syrienne (soutenu par l'Arabie saoudite) a refusé d'y participer.