Si, jusqu'à présent, la prise de sang restait le seul moyen de détecter le diabète, les spécialistes russes de la faculté de chimie de l'université d'État Lomonossov de Moscou vont plus loin dans leurs recherches. Ainsi, dans un article, publié dans une revue spécialisée Electrochemistry Communications, ils affirment que l'air respiré par la personne pourrait également indiquer son taux de glucose.
«Nous avons prouvé que l'air respiré par la personne contient du glucose et nous avons montré pourquoi il n'était pas enregistré auparavant. En outre, nous avons établi une corrélation positive entre les concentrations de glucose dans le sang et celles que contient la respiration de la personne. Ainsi, le changement de la concentration de glucose dans le sang provoque le même changement dans l'air qu'on respire. Ce fait donne la possibilité d'effectuer le suivi non-invasif du diabète», explique l'un des auteurs de l'article, Arkadiy Karyakin.
D'après les scientifiques, cette méthode non-invasive qu'ils proposent pour détecter le diabète et contrôler le taux de glucose dans le sang pourrait considérablement améliorer la qualité de vie des gens, obligés, jusqu'à présent, à passer de nombreuses prises de sang par jour.