Des délégations d'organisations ukrainiennes et de Tatars de Crimée de la péninsule sont prêtes à venir au siège de l'Onu pour parler de la situation réelle dans la presqu'île, ont indiqué à Sputnik des représentants de ces structures.
«Si notre sécurité est garantie, nous sommes prêts à nous rendre à l'Onu pour exposer l'avis des Tatars de Crimée à l'opinion internationale. Les Nations unies doivent connaître la vérité sur la situation et le développement des Tatars de Crimée au lieu de se fier à des informations altérées fournies par les autorités de Kiev», a indiqué à Sputnik Remzi Iliassov, chef du mouvement public interrégional des Tatars de Crimée.
Roman Bilyk, chef adjoint de l'autonomie ethnique et culturelle ukrainienne Renaissance dans l'unité, a dit qu'il était déterminé lui aussi à prendre la parole à l'Onu.
«Nous sommes disposés à être parmi les premiers à venir aux Nations unies pour appeler la communauté internationale à voir les choses de manière réaliste et objective. La Crimée se transforme à vue d'œil et de nombreux problèmes sont réglés, ceux-là mêmes dont la solution a été repoussée, pendant des décennies, par les dirigeants ukrainiens», a-t-il fait remarquer.
Dans la composition de l'Ukraine, les Criméens ne pouvaient que rêver d'avoir trois langues officielles: le russe, l'ukrainien et le tatar de Crimée, a-t-il poursuivi. Sans parler des pouvoirs que la République s'est vu octroyer après son rattachement à la Russie, a-t-il ajouté.
L'Ukraine a déposé auprès de la troisième commission de l'Assemblée générale des Nations Unies un nouveau projet de résolution portant sur la soi-disant violation des droits de l'Homme en Crimée qui sera soumis au vote à la mi-novembre.