Armes chimiques en Syrie: Moscou envoie à l’Onu son premier avis sur le rapport de l’OIAC

© AFP 2024 Omar haj kadourA Syrian man collects samples from the site of a suspected toxic gas attack in Khan Sheikhun, in Syria’s northwestern Idlib province, on April 5, 2017.
A Syrian man collects samples from the site of a suspected toxic gas attack in Khan Sheikhun, in Syria’s northwestern Idlib province, on April 5, 2017. - Sputnik Afrique
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La Russie a adressé à l’Onu l’avis préliminaire de ses spécialistes concernant le dernier rapport de la mission conjointe de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et de l’Onu par rapport à l’enquête sur l’utilisation d’armes chimiques à Khan Cheikhoun, en Syrie, a-t-on appris ce mercredi.

La représentation permanente de la Russie au sein de l'Onu a annoncé que Moscou avait envoyé l'avis préliminaire de ses spécialistes concernant le dernier rapport de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

«La Russie a diffusé en tant que document officiel du Conseil de Sécurité et de l'Assemblée de l'Onu un avis préliminaire russe sur le 7ème rapport conjoint OIAC-Onu concernant l'enquête sur les cas d'utilisation d'armes chimiques en Syrie», indique le message officiel.

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Récemment, Moscou a mis son veto à un projet de résolution américain prorogeant le mandat de la mission d'enquête Onu-OIAC sur les attaques chimiques en Syrie. La Russie avait précédemment annoncé qu'elle prendrait une décision concernant le mandat après la publication, fin octobre, des résultats de l'enquête sur l'attaque du 4 avril dernier à Khan Cheikhoun.

L'opposition syrienne a annoncé, le 4 avril, qu'une attaque aux armes chimiques avait fait 80 morts et 200 blessés à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, accusant les troupes gouvernementales syriennes d'être à l'origine de la dispersion chimique. Le commandement syrien a rejeté la responsabilité de l'incident sur les djihadistes et leurs alliés. Les autorités du pays ont rappelé qu'elles n'avaient jamais utilisé d'armes chimiques contre les civils et les terroristes et que l'arsenal chimique syrien avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

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