La Cour arbitral d'appel a rejeté la demande de Siemens de recevoir l'appel concernant la décision du tribunal arbitral de Moscou de refuser l'arrêt des quatre turbines à gaz transportées en Crimée.
«Laisser la décision du tribunal arbitral de Moscou sans changements, la plainte sans satisfaction» est indiqué dans la décision de la Cour arbitral d'appel.
La société allemande a refusé de commenter la décision de la Cour, ainsi que de dire s'il prévoyait de faire encore appel sur la décision de la Cour.
Le «scandale des turbines» a éclaté le 5 juillet lorsque Reuters a annoncé, se référant à trois sources proches du dossier, que la Russie avait livré en Crimée des turbines à gaz fabriquées par Siemens, malgré les sanctions de l'Union européenne.
En juillet, le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes que les turbines livrées aux centrales électriques de Crimée étaient de fabrication russe.
Ensuite, l'on a appris que la diplomatie allemande préparait une réponse européenne face à ce «scandale des turbines». Fin juillet, les représentants permanents des pays membres de l'UE ont approuvé l'élargissement de la liste des sanctions individuelles à l'encontre de la Russie. D'après les médias, les sanctions en question concerneraient des employés du ministère russe de l'Énergie et les entreprises qui ont transporté les turbines.